Cette année, c’est la coupe!

novembre 06, 2013

Chères lectrices, cette semaine je vous invite en quelque sorte à pénétrer dans mon intimité, puisque je m'apprête à vous parler de la coupe menstruelle.

La coupe menstruelle, ça a l’air de ça!

Pour celles qui ont besoin de précisions, c’est une petite coupe en forme de cloche, soit en silicone ou latex de qualité médicale,  qui sert à recueillir le sang de vos menstruations. D’abord apparue vers 1930, elle a beaucoup évolué depuis le temps! Plusieurs femmes de mon entourage m’en ayant dit beaucoup de bien, j’ai finalement décidé de me lancer vaillamment à l’aventure et de tester ce produit il y a quelques mois. Je suis vraiment emballée par cette découverte, du moins autant qu’on puisse l’être quand il s’agit de menstruations.
Celle que j’ai trouvée en pharmacie s’appelle la Diva Cup, et comme la plupart des autres marques, elle vient en deux modèles. Le modèle 1 est conçu pour les femmes de moins de 30 ans qui n’ont jamais accouché, et le modèle 2 est normalement pour celles de plus de 30 ans ou ayant eu des enfants. Je dis normalement parce que je devrais techniquement porter le 2, et pourtant c’est le 1 qui me fait. Ce n’est pas pour me vanter, mais tirez-en vos conclusions sur la tonicité de mes parois vaginales! Ha!

 Il y a plusieurs marques disponibles sur le marché qui se ressemblent toutes sensiblement.


Quelques arguments en faveur de la coupe
Premièrement, c’est beaucoup plus économique. La coupe coûte environ 40$ et possède une durée de vie de plusieurs années. Diva Cup nous suggère de la changer à tous les ans, mais on s’entend que du silicone, ça dure plus longtemps que ça.
Deuxièmement, et c’est mon argument préféré, c’est VRAIMENT plus écologique. Selon Greenpeace, l’industrie des tampons et des serviettes hygiéniques serait l’une des plus polluantes au monde! Quand je pense à tout ce suremballage, j’ai un malaise.
Finalement, c’est aussi pratique que les autres produits d’hygiène féminine. Il suffit de la changer et de la rincer à l’eau claire deux ou trois fois par jour. Il n’y a pas de fuite, beaucoup moins de probabilité de choc toxique, et on peut facilement la garder toute la nuit. Entre les règles, on suggère de la plonger dans l’eau bouillante afin de la nettoyer en profondeur.
Quelques difficultés à surmonter
J’avoue que l’insertion m’a rendue perplexe au départ, parce que c’est le bout large qui doit rentrer tête première. Après quelques tentatives, j’ai finalement réussi et, depuis ce temps, je n’ai plus de problème. Pour celles qui auraient besoin d’une aide visuelle, il y a des vidéos de démonstration sur Youtube, et non, je n’ai pas vu de vagins lorsque je les ai regardées. Il y avait juste une madame qui parlait en anglais et qui disait souvent « vagina ».

...parce que tout le monde aime ça les diagrammes!

Pour enlever et rincer la coupe, il faut idéalement avoir accès à une salle de bain avec un lavabo; je n’ai jamais eu de problème jusqu’à maintenant.
Pour celles qui se demandent si c’est vraiment dégoûtant lorsqu’on sort la coupe, je répondrais que pas tant que ça.
Pour celles qui auraient peur de perdre la coupe à l’intérieur, je dirais qu’à moins que leur vagin ait la grandeur d’un centre d’achats, il ne devrait pas y avoir de problème.

Bref, je vous conseille fortement de faire le saut. Vous m’en donnerez des nouvelles!

Isabelle Xx

Isabelle, collaboratrice du mercredi
à propos de l'auteur:
Jeune trentenaire, Isabelle travaille en Communications et rêve d’un jour réussir ses recettes du premier coup. En attendant, elle cultive aussi d’autres nobles ambitions, notamment de devenir une meilleure personne en arrêtant de chialer après le monde qui marche trop lentement devant elle sur le trottoir. Chaque mercredi, elle partagera avec vous dans la bonne humeur, ses découvertes sur son quartier, le Mile-End, ses livres, ses recettes et ses sites web préférés, ou encore ses réflexions sur tout autre sujet attirant son attention cette semaine-là! Vous pouvez suivre Isabelle sur Instagram (@isahudon)

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