Une tournée qui finit bien

novembre 10, 2013

Bon Jovi nous en met plein la vue pour une troisième fois

La formation Bon Jovi remplissait le Centre Bell vendredi soir pour une troisième fois en moins d'un an ! En effet, le groupe rock dont tout le monde connaît au moins une ou deux chansons par coeur était de passage à Montréal en février dernier! Répétitif, vous pensez? Détrompez-vous. Les quatre femmes fans finies assises à nos côtés nous affirment que le groupe fait différent à chaque fois : «le premier show, il est venu ici dans les estrades (gradins rouges) le temps d'une chanson. Il était juste là, à côté de moi.» Je me demande comment elle a fait pour survivre à ce qui semble être une attaque cardiaque :«Je ne sais pas ce qui s'est passé, ni comment j'ai survécu, mais je suis encore là aujourd'hui! J'ai racheté les mêmes billets au cas où il viendrait encore.» Cette femme est définitivement une vraie de vraie Fan, avec un grand F. 

Des jeux de lumières captivants tout au long du spectacle

Un retard vite oublié

Première surprise au spectacle, il n'y a aucune première partie. Bonne chose, à mon avis. Quand j'étais allée voir U2 à l'Hippodrome au mois de juillet 2011, la première partie n'avait qu'irrité la patience de la foule. Certes, notre très cher Jon Bon Jovi se laisse désirer jusqu'à 20h30. Mais nous lui pardonnons : une heure de retard, pour un tel événement, c'est encore considéré comme fashionably late. Le Centre Bell est plongé dans le noir, la scène s'illumine, la foule est en délire : Bon Jovi lance la soirée avec un tout nouvel extrait. Je croise les doigts pour qu'il ne s'attarde pas que sur son dernier album qui m'a laissée un peu indifférente. Mais cette bête de la scène comprend vite le message de ses fans qui semblent trop peu dégourdis. Ainsi, dès la deuxième chanson, le public s'enflamme avec le titre populaire You Give Love a Bad Name : une énergie qui forcera le groupe à s'exécuter pendant près de trois heures! Les diverses performances acoustiques de même que les jeux de lumières n'ont déçu aucun fan (à un certain point, nous avons même arrêté de compter le nombre de guitares différentes utilisées). De plus, l'expérience Jukebox où chacun des musiciens s'exécutait aux airs d'une chanson populaire n'a fait qu'ajouter à cette expérience incroyable!




La folie de Montréal

Plusieurs artistes semblent s'entendre sur le fait que Montréal est un passage obligatoire pour toute tournée. Pourquoi? En raison de sa foule réceptive et généreuse. Le public de vendredi soir n'a pas fait exception à cette règle. La formation Bon Jovi a fait non pas un rappel, ni deux... mais bien trois! Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il a terminé sa tournée nord-américaine sur une note parfaite puisque nous avons été comblés jusqu'à 23h30, vendredi soir. Un plaisir partagé si on se fie à l'émotion de Jon lors de ses remerciements à la toute fin. 

Un souvenir mémorable

En plus de nous avoir présenté ses hits Livin' on a Prayer, Dead or Alive, Have a Nice Day, Runaway et bien d'autres, de même que des morceaux provenant de son dernier album What About Now, le chanteur favori a également pris le temps de s'adresser à plusieurs reprises à la foule. Vers la fin, il a même demandé à tout le monde d'ouvrir son cellulaire le temps d'une chanson : un effet incroyable qui n'a fait qu'ajouter un moment marquant à ce spectacle. Après plusieurs mois d'attente depuis l'achat de nos billets, mes sœurs,  mon père et moi avons vécu une soirée parfaite à Montréal vendredi soir. Parce qu'il faut le mentionner, Bon Jovi a toujours été le groupe favori de mon père. Ayant grandi toutes les trois avec ce groupe et associant plusieurs moments à des chansons spécifiques, cette soirée était bien plus qu'un simple spectacle pour nous. 

Encore une fois, chapeau!

Un père comblé avec ses trois filles


Marie-Claude xo
Marie-Claude, collaboratrice du dimanche
à propos de l'auteur:

Marie-Claude, en plus d’être étudiante au Barreau de Montréal à temps plein, est également une grande passionnée de livres et de découvertes. Affronter le début de la vingtaine lui semble parfois révoltant et souvent bien essoufflant; voilà pourquoi celle-ci tente de trouver un certain équilibre entre les rêves et les pêchés de la vie! Chaque dimanche, pour bien terminer une semaine éprouvante, elle vous fera part d’un coup d’éclat des dernières heures, des hits à voir ou à lire, aussi bien que quelques-unes de ses  découvertes charmantes. Vous pouvez suivre Marie-Claude sur Instagram (@mcb18) ou Pinterest (marieclaude18). À dimanche!

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