Un album signé #Lana

juin 19, 2014

She is back, finally. 

Une phrase qui se trouve sur toutes les lèvres depuis le début de la semaine. Lana Del Rey revient en grande force pour marquer le début de l'été qui met un temps fou à démarrer. Depuis plusieurs semaines, sa chanson West Coast joue en boucle sur plusieurs radios et déjà, les fans de cette artiste à la tonalité sensuelle et déchirante étaient conquis. De par son timbre de voix très particulier et sa mélodie lancinante, elle nous revient enfin après deux ans de totale absence. 



Une Lana fidèle à elle-même

Il y avait une crainte certaine de sortir un troisième album quand on sait que cette artiste a connu un véritable succès avec son dernier opus. Born to Die, Blue Jeans, Video Games, National Anthem, Dark Paradise, Radio, Summertime Sadness : plus de la moitié des chansons de son dernier album étaient connues de tous. Allait-elle rester fidèle à cette image de badgirl assumée? Totalement. Même qu'on peut affirmer qu'elle a dépassé les attentes. 

Nous y retrouvons encore ses rythmes langoureux, sa voix cassée et son extrême sensualité. Mais plus encore, une présence marquée d’acoustique et un son légèrement plus agressif et criant. C'est simple, Lana, vous adorez ou vous détestez. Son album est fidèle à elle: sans compromis ni demi mesures. 

Ce que j'ai à vous dire

Trop triste comme son? Oh, que c'est une approche simple pour critiquer cette artiste. Laissez-vous transporter par les paroles et les pulsions transmises, car Lana offre bien plus que de la simple noirceur et de l'agonie. Elle ouvre la porte à un monde parallèle, au-delà de la tristesse. La vulgarité et la cruauté de son message poignardent les plus forts d'entre nous et c'est un peu beaucoup pour cette raison qu'elle est une artiste incroyable. Avec des titres comme Money Power Glory, Bitch, Fuck My Way Up to the Top et Cruel World, cette New-Yorkaise frappe fort encore.

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Marie-Claude XO

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