Sport : rencontre entre Alexandre Bilodeau et Julien BriseBois

janvier 23, 2015

#causerieJCCM


On marie des gens, des ingrédients de recettes, des saveurs, des vins, des couleurs, mais on ne marie pas assez souvent des idées : gros statement 2015. Merci à la Jeune Chambre de commerce de Montréal d'y avoir pensé. 


À l'aurore du Championnat de hockey et du soleil de midi de ma fausse saison de ski alpin sans trop de neige, j'ai assisté à un inspirant dîner-causerie en compagnie d’Alexandre Bilodeau, médaillé olympique canadien, et Julien BriseBois, directeur adjoint du Lightening de Tampa Bay animé par Mathias Brunet. 


Alexandre le réfléchit

« Quand t'es fatigué, c'est plus facile d'ouvrir Suits qu'un livre de comptabilité. »




Alexandre Bilodeau
crédit: Groupe NH Photographe


Il n'en est pas moins passionné, mais reste que c'est un Alexandre joliment mature que j'ai rencontré ce matin-là. Désormais ambassadeur chez KPMG, il dit n'avoir jamais délaissé sa future carrière pour son sport; bien qu'il a dû ralentir, il s'assurait qu'elle fasse partie de ses priorités. Ce sont ses parents qui lui ont inculqué cette pensée : la phobie de la blessure se soigne entre autres par le développement professionnel.


Qu'est-ce que le sport lui a apporté? L'éthique, la persévérance, parce que le talent, ce n'est pas tout, tout est plutôt dans l'attitude. Il a d'ailleurs cité une phrase que Gaëtan Boucher lui avait dit lorsqu'il était plus jeune : « C'est facile être le #1 mondial, il faut juste travailler plus fort que tout le monde ». Yes, sir. Logique vous me direz, mais on ne me l’avait jamais sorti celle-là.


Alexandre a abordé l'influence qu'ont les athlètes sur les gens, et, dans son cas, sa relation avec son frère. Il nous a raconté l'histoire d'une petite fille qui était rejetée à cause de la paralysie cérébrale de sa sœur, dont la vie a changée depuis la démonstration d'amour d'Alexandre à son frère aux jeux de Vancouver... Ben oui, j'ai versé une vraie larme durant un dîner en tête-à-tête avec 275 personnes, en regardant ma cuisse de poulet.



Julien le connaisseur

« Je recherche deux choses chez un joueur. L'ambition : pour qu'il se dépasse quand ça va bien. Et la fierté, pour qu'il veuille se dépasser quand ça va mal. »




Julien BriseBois


Fort intéressant que d’entendre l'administrateur d’une équipe sportive se prononcer sur l’après-carrière. C’est plate, mais c’est comme si on avait l’impression qu’ils ne se sentent pas concernés, mais c'est faux. Julien mentionne que, pour ce qui est de l'après-carrière, tout comme dans l'utilisation des médias sociaux, la direction a un rôle clair : la sensibilisation aux risques et la responsabilisation face aux choix effectués. 


Maintenant, relisez le texte et appliquez-le au marché du travail. Pareil. J'ai discuté il y a quelques années avec un doctorant en psychologie. Super intéressant. Il faisait sa thèse sur la performance. On s'est mis à discuter sur : pourquoi les athlètes réussissent généralement bien dans ce qu'ils entreprennent professionnellement (s'ils s'en donnent la peine, bien sûr). Nous avons identifié une partie de la réponse, et elle se trouve également ici : persévérance, volonté, organisation du temps et de ses priorités.


Mot de la fin? J'ai BEN hâte de voir les deux autres causeries promises par la JCCM. À suivre!


crédit: Groupe NH Photographe


Émilie XO



Emilie a étudié la sexologie, les communications et les ressources humaines, ce qui fait d’elle une passionnée des relations interpersonnelles sous toutes leurs formes. Originaire des Îles-de-la-Madeleine, elle mord maintenant dans ce que Montréal a à lui offrir. Fan de bulles, de vernis à ongles, de sports et d’alimentation, incluant le Nutella, elle saura embellir votre #TGIF en vous offrant le texte du vendredi matin, question d’inspirer votre weekend. Vous pouvez la suivre sur Twitter (@EmilieCouturier), Pinterest (emiliecouturier) et Instagram (EmilieCouturier). 

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