Émilie et la méditation

novembre 22, 2016

Au moment où j’écris ce texte, il y a 21 jours que j’ai commencé la méditation. Au début, j’étais sceptique. Une partie de moi se disait que j’avais trop d’idées qui tournaient dans ma tête à la seconde pour « faire le vide, pour espérer refaire le plein » (Alexandre Poulin). Ironique… c’était justement pour ça que j’en avais besoin.

Mais en même temps, j’étais curieuse. Je n’étais pas certaine de savoir ce que c’était vraiment, ou du moins, ce que ça devait être et ce que ça allait me prendre pour y arriver. Et, surtout, comment on sait qu’on y est arrivé? Analogie douteuse : c’est comme l’orgasme… On le sait. Puis, en fin de compte, la seule question qui reste est celle-ci : est-ce que ça me fait du bien? Si la réponse est oui, c’est good enough. Vraiment.

Ne sachant pas trop par où commencer, et comment répondre à toutes ces questions, je me suis tournée vers Apprenez à méditer avec Katerine Brisebois. Il s’agit de courts ateliers en ligne, téléchargeables, qui se déclinent sous sept grands thèmes : l’acceptation, l’accueil, la non-réaction, l’amour, la compassion, le pardon et la gratitude. Honnêtement, j’en suis toujours à mon premier... Je le trouvais trop important pour le passer vite.


Ça n’a pas été facile. Au début, je ne savais pas trop quoi faire… J'avais un peu l’impression de perdre mon temps… Je passais mon temps à me demander ce à quoi je devrais être en train de penser en ce moment. Ahah. Puis, le flow est embarqué tranquillement. Parfois, je pense réellement à la thématique et m’y concentre, parfois à comment je me sens, parfois, à ce que je me souhaite dans la journée. Parfois, à ce que je veux accomplir. Certains diraient peut-être que j’échoue une fois de temps en temps… Mais, est-ce que ça me fait du bien? Oui.

Crédit : Sivana

Pour moi, le meilleur moment est le matin, lorsque je n’ai encore rien dans le ventre. Je me suis souvent dit que j’aimerais le faire le soir, un peu comme bilan de ma journée. Mais la vérité, c’est que je suis trop fatiguée pour le faire. J’adopte aussi la formule sans écouteur, dans mon salon, avec la lumière naturelle ou une lumière jaune tamisée, ou encore des chandelles. Un classique… qui fonctionne!

Je me suis rendu compte que je ne suis pas fan des mantras. Quoi qu’ils aident à garder le focus sur une thématique précise et non sur les tracas quotidiens, ce n’est pas moi. Tant pis. S’il y a une chose que Katerine m’a transmise dans toute son introduction à la méditation, c’est la flexibilité d’une pratique comme la méditation… Et il s’agit fort probablement d’une raison pour laquelle j’ai accroché autant. Pour moi, c’est beaucoup une question de «beat»; la méditation a un rythme lent, à l’opposé complet de ma vie... et c'est ce qui me plait. Ça tombe bien, cette découverte est tombée à point dans cette phase de ma vie où j’avais besoin de me reconcentrer sur moi-même. J’avais donné beaucoup, et j’avais peur de m’être perdue en chemin. Je sortais d’une relation qui m’a laissée avec un point d’interrogation. J’avais besoin d’un coup de main pour passer à autre chose.

source 
On dit que ça prend 21 jours pour développer une habitude. J’intègre la méditation à environ 60% de mes matins. Ce n’est pas parfait, mais c’est au moins ça. Et, surtout, je sens une réelle différence dans mon quotidien : l’impression de respirer mieux... et papa dirait que j’ai les épaules plus basses qu’avant.
Si jamais la méthode de Katerine vous intrigue, visitez son site Web : https://apprenezamediter.com/. Les informations sur la tarifications y sont également : 65$. Moins qu'un massage. Et, parions que votre investissement sera plus durable...

Namaste,

Émilie, XO
Collaboratrice

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