Récemment, j’ai visionné un documentaire sur le végétalisme déniché sur Netflix : Vegucated. Avant d’entrer dans le vif du sujet, je souhaite préciser quelques petites choses avec vous.
-Je ne consommais aucune viande
rouge avant l’écoute du documentaire.
-Je suis très informée et surtout TRÈS intéressée par la nutrition en général.
-Je suis très informée et surtout TRÈS intéressée par la nutrition en général.
Mon père étant chasseur-trappeur, je suis donc au su du monde de la chasse, de la trappe et de la faune
québécoise de manière globale.
Ceci étant dit, voici ce que j’ai pensé du
documentaire en question et surtout pourquoi, considérant les énoncés ci-dessus, j’adopte petit à petit, depuis un mois déjà, le régime végétalien.
Le documentaire Vegucated, dirigé par Marisa Miller Wolfson, accompagne trois New-Yorkais typiques, mangeurs de viande et amoureux de fromage, dans un parcours consistant à adopter une diète végétalienne durant six semaines. Un film ayant remporté plusieurs
prix prestigieux, dont celui du "meilleur documentaire au Festival de films
indépendants de Toronto".
Le documentaire nous montre une panoplie d'images choquantes quant au traitement des animaux de l’industrie bovine, laitière
et ovocole, en démontrant aussi et surtout, les effets nocifs sur la santé provoqués suite aux injections d’antibiotiques administrées aux animaux dans l’industrie animalière actuelle.
Le documentaire met en lumière la corrélation entre une population se
nourrissant principalement de viande et l’engorgement des urgences dû aux problèmes
cardio-vasculaires et d’embonpoint qui en découlent.
Call me
horrible, mais je n’ai jamais été végétarienne par simple amour de l’animal. Disons qu’à mes yeux, une vache n’est pas l’animal le plus attachant de la terre. Hors, j’ai été choquée à la vue
du traitement inhumain infligé aux
animaux, je pense entre autre à certaines images d'éleveurs porcins notamment... La castration à froid, parfois si mal réalisée que les intestins
pendent alors hors de l’animal? Cruel. Très peu pour moi merci. Toutefois, je peux comprendre que ces images tendent à s’effacer graduellement de la mémoire, et qu’elles ne suffisent malheureusement pas à elles seules, à empêcher
un carnivore d’apprécier son steak, medium
rare, please. Il en va de même pour les MULTIPLES torts environnementaux provoqués
par l’industrie animalière. J’imagine que pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas
particulièrement à l’environnement, il est plus ou moins aisé d’ignorer ce
facteur...
En gros, mon objectif est d’être en
santé. C’est simple : on veut vivre longtemps dans un corps sain (en
cultivant un esprit sain)? Peut-être devrions-nous alors cesser volontairement la consommation de produits bourrés d'hormones de croissance comme celles administrées aux animaux afin d'améliorer leur production. Celles-là même qui une fois consommées par l’humain, augmentent nettement les
risques de cancer. Le tout, sans compter les facteurs environnementaux qui pèsent également beaucoup dans la balance. Pendant combien de
temps encore, pouvons-nous continuer à ce rythme?
CECI ÉTANT DIT, le documentaire m’a un peu laissé
sur ma faim, HA ! Quelques points n’ont pas été élucidés. Par exemple,
qu’adviendrait-il des champs de pâturages, des millions d’animaux, si la
planète devenait vegan demain matin? Seraient-ils laissés pour vierge en
nature et si oui, ceux-ci continueraient certainement de produire du méthane et
surtout, de se reproduire. Les troupeaux deviendraient rapidement une
épidémie, retour au cycle de départ soit, le besoin de les abattre, non?
Qu'en est-il aussi de la
viande biologique de bois? Par exemple, le Québec présente une surpopulation
(oui, surpopulation) d’animaux
vivant une vie saine et sans antibiotiques (tels les chevreuils, les castors,
les orignaux) que les trappeurs et chasseurs québécois s'efforcent de contrôler
dans le respect de l'animal (la chasse est un sport très zen). Est-ce considéré
anti-végétalien de soutenir une flexivore lorsqu’elle est à ce point naturelle
?
Finalement, le poisson.
Contrairement à ce que l’on peut penser de lui, le poisson est lui aussi souvent cultivé
dans des étangs artificiels. Environnement destiné à les voir se multiplier dans
l’optique de produire plus, toujours plus. L'étroitesse de leur espace de vie provoque des maladies. Pour contrôler ces infections, les
producteurs leurs injectent, à eux aussi, des antibiotiques. Surprise! Ma
question est la suivante : comment différencier un produit de la mer, d’un
produit d’étang synthétique? Est-ce que la population québécoise se nourrit
d’assez de poissons pour engendrer de si grandes productions nocives?
Je veux savoir!
(Pssit : je travaille sur un article plus complet sur le
sujet, je vous laisserai savoir quand je l’aurai complété.)
Pour tout connaître
sur mes inspirations culinaires végétaliennes du moment, suivez-moi sur
Pinterest !
Si vous songez à
adopter le régime, voici quelques liens pour faciliter votre démarche.
Bonne chance !
Gabrielle Xx
Gabrielle est étudiante en communication, mais ne s’y limite pas. Wannabe végétalienne, elle adore le yoga chaud, son petit chum et les lattes au lait de soya. Originaire des Cantons de l’Est, la grande ville est toutefois sa muse et s’en séparer serait sans contredit sa plus grande peine d’amour. Pour apprendre à la connaître, suivez-la sur instagram(@gabriellelh), twitter(@g_lauzier) ou pinterest (Gabrielle Lauzier-Hudon).
- septembre 14, 2013
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