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Je me suis
fait prendre. Encore un mâle alpha qui est parti avec une petite partie de mon
amour-propre. Une chance que ça se régénère ce truc-là! Tu sais, des fois, ça
fait tellement longtemps que ton histoire dure que t'es rendu habituée aux
montagnes russes, pis t'as beau avoir ta carte VIP à La Ronde, t'as peur pis tu
pleures.
Mais,
maudit, chaque fois qu'il revient, il cogne encore plus dur. En s'excusant plus
haut, plus fort, avec des mots plus justes et avec plus de regret dans les
yeux. Avec de fausses promesses, une fausse volonté et un faux futur. Chaque fois qu'il revient, je me dis que je ne peux pas vraiment lui en
vouloir; lui-même ne sait pas ce qu'il veut. WRONG. Et, je me dis que je ne
peux pas vraiment lui en vouloir d'essayer; je suis tellement revenue souvent,
que mes ultimatums sont rendus plus cutes que menaçants. RIGHT. Évidemment;
quand moi-même j'ai le feeling que je suis prise dans un pattern interminable,
comment je pourrais convaincre quelqu'un d'autre que c'est la fin? Aussi bien
me rendre à l'évidence: je ne suis pas le genre de fille qui vendrait un frigo
à un esquimau.
Ça te dit
quelque chose? Il est beau. Il est grand. Il est fort. Il adore sa famille. Sa
famille l'adore. Il a (malheureusement!) les valeurs à la bonne place. Des
fois, tu crois que tu t’en es sortie, jusqu’à ce que tu le revoies et que tu te
mettes à te rappeler les bons moments. Et là, ça fou en l’air tout le travaille
de championne que tu avais fait jusque là pour l’oublier.
Ça t’est
déjà arrivé ? Ses amis gars viennent te voir pour te dire que c'est un bon
gars, qu'il leur a parlé de toi, que vous êtes beaux ensembles et que vous
seriez beaux ensemble. Et toi, tu as juste envie de leur crier au visage que ce
n’est pas à toi qu’ils devraient servir ce discours-là. Et, à ce moment, tu te
mets à te demander s’ils essayent de te dire que ça vaut la peine que tu t'acharnes,
ou de s'autoconvaincre que, malgré tout ce qu'il te fait subir, il a quand même
des qualités.
Puis, un peu
de bon sens et je me mets à me rappeler tout ce que j'ai manqué à cause de lui:
les bons gars que j'ai laissés filer, les belles relations que j'ai laissées passer, les "t'es tellement belle" qui venait du cœur, et non de
l'appareil reproducteur. Vous voyez le genre.
Fec, le bon
gars, il gagne quand? Universellement, je ne sais pas. Mais personnellement,
j'ai décidé que c'était le temps. La vérité, c'est que je ne me suis jamais
battue contre qui que se soit lorsque j'avais un doute, alors pourquoi je combattrais
le bonheur? Le bonheur, pas besoin de lui courir après; il veut toujours être
de notre bord. Après, parfois, des choses l'en empêchent. Mon rôle ? De
m’assurer que ce ne soit pas moi qui me mette au milieu de son chemin.
Hey toi, le
bon gars. Ça a peut-être été long, mais je suis prête. Tu fais quoi encore
assis là? Il y a un petit bonheur que tu dois ramasser.
Émilie XO
collaboratrice
collaboratrice
- février 02, 2016
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