NaNa Toulouse: littérature

The Cuckoo's Calling par Robert Galbraith #Littérature


Je suis crevée, je titube: je me suis couchée aux petites heures du matin pour terminer un livre qui m'a tenue en haleine des heures durant.







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The Cuckoo's Calling, de Robert Galbraith, est excellent! J'ai lu énormément de bouquins de suspense mettant en vedette un détective privé mais Cormoran Strike est spécial, voire attachant. On découvre le côté psychologique des personnages, le texte est bien écrit, on est tout de suite pris par l'intrigue.

Vous n'avez jamais entendu parler de Robert Galbraith? Eh bien, c'est qu'il s'agit du pseudonyme de J.K. Rowling, auteur des célèbre livre d'Harry Potter.

À savoir: The Casual Vacancy fut le tout premier roman pour adultes de J.K. Rowling à paraître, et ses ventes en furent excellentes... mais je n'ai pas aimé, alors là pas du tout. Pour tester ses lecteur, elle a ensuite écrit The Cuckoo's Calling empruntant un nom plume: Robert Galbraith. Livre excellent, que je recommande fortement! Depuis, on a divulgué sur les réseaux sociaux son pseudonyme. J'espère que, dans un futur rapproché, l'auteur nous ramènera le personnage Strike, peu importe le nom qu'elle empruntera!

Bonne lecture,




Lucie xo

juin 03, 2014
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Faire le ménage de son corps, ça passe par la tête!

Isabelle

Pour ceux et celles d’entre vous qui ne la connaissent pas, laissez-moi vous présenter Valérie Fraser. Valérie, c’est une fille dans la mi- vingtaine qui s’est levée un beau matin et qui a décidé qu’elle en avait assez d’être grosse. Et quand je dis grosse, je pèse mes mots. À 345 livres, il est difficile de se mentir sur son état. C’est pourtant un peu ce que Valérie faisait jusqu’à ce fameux jour où elle a décidé de mettre ses tripes sur la table (dans une vidéo disponible ici) et du même coup de vider son garde-manger de sa malbouffe.

C’était le 26 avril 2012. Presque deux ans plus tard, malgré les hauts et les bas, Valérie vient de tomber sous la barre des 200 livres, et c’est plus de 20 000 personnes qui suivent son parcours sur sa page Facebook.

J’ai eu la chance de discuter avec elle au sujet de son tout nouveau livre, ainsi qu’avec la co-auteure et journaliste Marianne Prairie, lors d’une entrevue et au lancement qui avait lieu hier soir au pub l’Île noire. Extraits d’une rencontre avec une Valérie authentique et déterminée!

Livre

Nana Toulouse : Vous avez été approchées pour ce livre ou c’était votre idée?

Marianne : La maison d’édition Parfum d’encre nous a approché toutes les deux. Ils cherchaient une co-auteure pour appuyer Valérie dans le processus. Nous nous sommes rencontrées à la maison d’édition dans un blind date professionnel et ça a cliqué tout de suite. On a construit le livre ensemble, le fil conducteur étant bien sûr la vie de Valérie, mais aussi ma découverte de la réalité des personnes obèses et du changement de mes perceptions par rapport à celles-ci.

NT : Pourquoi avoir décidé d’écrire ce livre en plus de ta page Facebook? Qu’est-ce que tu avais envie de partager que tu n’avais pas déjà dit?

Valérie : Sur ma page, je n’ai jamais parlé de mon passé, mais plutôt de mon cheminement dans ma nouvelle vie. Ce projet de livre qu’on m’a présenté a été l’opportunité pour moi de me libérer de mes secrets et de faire un deuil de l’ancienne moi. Je tiens à préciser que mon livre ne contient pas de recette miracle pour perdre du poids!

Marianne Prairie et Valérie Frazer (Photo Marion Ecolivet)

NT : Tu as décidé de partager avec les lecteurs plusieurs moments de faiblesse ou humiliants de ton passé, par exemple la fois où tu t’es réveillée submergée par des restes de McDo. Pourquoi?

C’est très thérapeutique. J’ai pleuré de A à Z en écrivant ce livre. Je veux juste repartir ma vie à zéro et ça me libère, de parler de mon parcours.

NT : Et toi, Marianne, qu’est-ce que tu as appris de cette expérience avec Valérie?

M : J’ai réalisé que j’avais des patterns de pensée sur les obèses que je considérais comme « normaux » avant de la rencontrer. Je me croyais pas mal ouverte mais je me suis rendue compte que j’étais un produit de ma société, de fille privilégiée. Je faisais de la discrimination et pas juste pour les personnes obèses. Ça m’a aussi sensibilisée à l’histoire d’une personne qui a une réalité complètement différente de la tienne. Ça m’a permis d’ouvrir une porte et d’explorer un sujet sur lequel j’aurais passé tout droit.

NT : Est-ce que pour toi, Valérie, l’obésité est une sorte de dépendance?

V : La bouffe a longtemps été une béquille contre ma solitude. Je suis dépendante de la bouffe et je le serai toujours mais je n’ai jamais accepté d’être seulement ça. Mes parents m’ont fait un cadeau en m’encourageant à développer ma personnalité et mon humour plutôt que de m’obliger à perdre du poids. J’aimais mieux être grosse et avoir une personnalité que d’être mince mais vide en dedans. Cette personnalité m’a sauvée quand ça a été le temps de maigrir.

NT : Dans ton dernier chapitre, tu dis adieu à l’ancienne Valérie. Tu sens donc que tu es une nouvelle personne?

V : Je n’ai jamais réécouté ma vidéo sur Youtube. Pour moi, cette fille est morte. Ça a été un deuil de deux ans pendant lequel cette fille me challengeait à revenir à mes anciennes habitudes. En bouclant la boucle avec ce livre, j’ai voulu me libérer de ces derniers souvenirs. J’ai fini de faire mon deuil. Au début, il y avait elle, puis on a été deux. Maintenant, c’est le temps qu’elle parte.

Au Lancement du livre

NT: Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens retirent de votre livre?

M : Qu’on a souvent bien des idées reçues sur une foule de sujets, comme sur l’obésité, par exemple. Ça vaut la peine de s’arrêter, d’analyser nos pensées et nos préjugés sur ces personnes.

V : On m’a dit un an avant le début de mon processus que je ne passerais pas le cap des trente ans et je m’en suis foutue royalement. Je me croyais invincible. Puis, je me suis levée un matin et je ne me suis pas reconnue dans le miroir. Les jokes de grosses, je ne les trouvais plus drôles. J’ai aussi rencontré des gens, comme mes colocs, qui m’ont fait réaliser que je pouvais changer au lieu de me laisser crever.

La vie est sans limite. Les limites, c’est toi qui te les impose. Les gens me demandent si c’est difficile d’aller au gym sans arrêt, mais l’effort physique, c’est 10% de la job. Le reste, c’est du gros décrassage de cerveau à l’eau de javel. C’est de réussir à se débarrasser de tes excuses. Quand tu veux vraiment faire quelque chose, tu le fais et c’est tout. Il faut puiser la détermination au fond de toi.

Le jour où j’ai arrêté d’être grosse est maintenant en vente partout.

Bonne lecture!

(*les réponses citées sont des extraits d'une conversation)

Isabelle

Isabelle, collaboratrice du mercredi
à propos de l'auteur:

Jeune trentenaire, Isabelle travaille en Communications et rêve d'un jour réussir ses recettes du premier coup. En attendant, elle cultive aussi d'autres nobles ambitions, notamment de devenir une meilleure personne en arrêtant de chialer après le monde qui marche trop lentement devant elle sur le trottoir. Chaque mercredi, elle partagera avec vous dans la bonne humeur, ses découvertes sur son quartier, le Mile-End, ses livres, ses recettes et ses sites web préférés, ou encore ses réflexions sur tout autre sujet attirant son attention cette semaine-là! Vous pouvez suivre Isabelle sur Instagram (@isahudon)

février 19, 2014
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Trois fois par jour // DAVIDs TEA

Bouffe

C’est le 3 mars dernier que la chanteuse Marilou et son copain photographe Alexandre Champagne ont ensemble eu l’idée de lancer ce qui allait devenir la grande aventure du blogue culinaire Trois fois par jour. Le concept en soi, ainsi que l'atmosphère conviviale y étant attachée, a tout pour rejoindre ceux qui ont le désir de bien manger. Mention aussi à la touche d’humour qui s'en dégage et l’affection qu’on finit invariablement par développer pour le jeune couple. D'abord, des recettes en tout genre, puis ensuite, chaîne YouTube, et finalement, boutique en ligne! Trois fois par jour est littéralement devenu une image de marque qu’on aime suivre et apprécier jusque dans notre assiette.

David’s Tea et Trois fois par jour collaborent depuis plusieurs mois à la création de recettes originales incorporant différents thés proposés par la marque (comme ce délicieux saumon en croûte que nous avons eu la chance de déguster!). C’est donc la réunion de deux concepts fort appréciés pour leur convivialité et la chaleureuse relation qu’ils entretiennent avec leur public.

photo: Maggie Boucher

Dans le cadre de cette collaboration, Alexïs, notre rédactrice en chef, et moi-même avons été invités à un événement spécial où étaient réunis les fans fidèles de Trois fois par jour et les amateurs des délicieux thés David’s Tea.

Tout d’abord, arrêt dans la petite librairie culinaire pour laquelle nous avons eu un véritable coup de cœur, Appetite for books, dans le quartier Westmount.

J'ai même joué l'aide-cuistot aux côtés de Marilou, le temps de la fabrication du glaçage à cupcakes!

Le petit établissement de l’avenue Victoria à Montréal a d’abord servi le temps d'un atelier de cuisine de cupcakes tenu par Marilou et Alexandre Champagne et d'une dégustation de thé. L’atmosphère intimiste de cet événement était tout simplement parfaite!

Nous nous sommes ensuite déplacés en groupe vers la boutique David’s Tea la plus proche.

Arrivés à destination, nous avons pu profiter en exclusivité des cocktails des fêtes alcoolisés signées David’s Tea, le tout dans une ambiance des plus branchées!

Nous sommes repartis avec quelques échantillons de la collection des fêtes de David’s Tea. Une soirée fort agréable qu’on revivrait bien chaque semaine!

Éric x

Eric, collaborateur

à propos de l'auteur:

Étudiant en journalisme à l’UQAM et pigiste pour différents médias, Éric met un point d’honneur à mettre du style dans sa vie et ses articles! Foodie, junkie de mode à l’affut des tendances et culturellement carnivore il vient ajouter sa touche masculine à l’équipe de collaboratrices de Nana Toulouse. Très actif sur les réseaux sociaux vous pouvez le suivre sur Twitter et Instagram (@eric_santerre) et sur LinkeIn (Éric Santerre).